Momento Espírita
Curitiba, 04 de Dezembro de 2024
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ícone Et si la mort était proche?
 

Et si vous saviez que votre mort était proche ? Que feriez-vous?

Cette question a été posée à un homme du dix-troisième siècle. C'était  quelqu'un d'éclairé.

Né dans un berceau d'or, il a connu les délices de l'abondance. Fils d'un riche commerçant, il portait les meilleurs tissus de l'époque.

Il vécut ainsi une jeunesse pleine de futilités, au milieu d'autres jeunes qu'il considérait ses amis.

Ainsi, sa vie poursuivait son chemin.

Mais un jour il eut une certaine intuition et  décida d'abandonner cette vie futile et pleine de mesquineries qu'il menait.

Il se défit de toutes ses belles choses matérielles qu'il avait obtenues pendant sa jeunesse et se transforma en frère, il se nommait frère François ou encore Frère des pauvres.

Son âme s'est remplie de poésies et il commença à écrire des vers sur les plus petites mais très importantes choses de la nature.

Il nommait frères  l'eau,  le vent,  le soleil et les animaux. Son âme exhalait  le parfum de la joie et de la tranquilité, de quoi se remplissait   l'intimité de son être.

Beaucoup de ses amis l'ont suivi et se sont  engagés à l'obéissance  à  la pauvreté et à la charité. Amis dans l'opulence, amis dans la vertu.

Un certain jour, pendant qu'il arrachait les mauvaises herbes, Frère Léon, qui l'observait, le questionna:

Frère François, si la mort vous surprenait à l'instant, que feriez-vous?

Il posa son râteau un instant. Ses yeux, éteints aux choses éphémères du monde, semblaient observer  des paysages interieurs de beauté.

Après un soupir, il promena son regard à l'intérieur de lui-même et répondit, tranquille:

Et bien moi, je continuerais à arracher les herbes de mon jardin.

Et il continua son travail tranquillement.

Combien d'entre nous auraient répondu ainsi? La peur nous effraye à presque tous.

Nous avons si peur d'elle que quelquefois nous évitons de prononcer son nom de peur de l'attirer.

D'autres personnes encore ne vont pas aux enterrements des collègues et amis pour trouver que ça leur déprime et même leur fait peur.

Comme si la mort allait nous regarder et se rappeler de nous attraper. 

Et nous avançons dans la vie comme si nous n'allions jamais mourir. Mais on oublie que de toutes les certitudes que ce monde transitoire nous offre, aucune n'est plus grande que celle-ci: tout ce qui naît, meurt un jour.

Et c'est ainsi que même si on la préfère três loin, cette mégère menaçante qui arrive  à des heures indues, vient et  s'empare de  nos amours, de nos adversaires, de nous mêmes.

C'est pour ça qu'il est très important de vivre chaque jour de notre vie avec la même intensité, comme si c'était le dernier.

Pas avec angoisse ou peur, mais avec sagesse. Vivre chaque matin, chaque coucher de soleil et chaque heure, profiter le maximum de la joie, de l'apprentissage et de la production.

Consacrez-vous au travail qui nous provient dignité. Soyez avec votre famille et vos amis.

Souriez, embrassez, aimez.

Faites de votre mieux en tout ce qu'on vous demande. Laissez un petit chemin de lumière derrière vous.

Faites-le et si la mort vous surprend, suivez  la  en paix, en sachant que nous sommes des Esprits sur Terre qui ont essayé de donner leur meilleur et que dans la Spiritualité nous rencontrerons nos amours qui nous ont précédés.

Pensez-y.

 

Redaction du Moment Spirite.
Le 01.06.2009.

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