Nous lûmes, dernièrement, un article intéressant d'un anthropologue. Il était intitulé: L'ennemi est là-dehors!

L'approche parlait de la compétitivité dans les entreprises. Et mettait en garde à propos de l'inexistence d'unité parmi les employés.

Au lieu de s'unir pour planifier des stratégies de business, pour conquérir des nouveaux segments, croître ensemble, un département s'acharnait à montrer les défauts de l'autre secteur.

Au lieu de planifier des stratégies pour améliorer la performance de l'entreprise, le  personnel concentrait toute son énergie à collecter des informations, faire des bases de données, des graphiques et des statistiques pour vaincre son collègue de travail.

Personne ne se préoccupait sauf de soi même, pour apparaître plus, pour montrer sa propre efficacité et les défauts des autres.

Le temps, qui devait être employé pour un meilleur service au client, pour l'amélioration de la qualité, était gâché en ragots, en élaboration de pièges et en entraves pour rendre plus difficile le travail du collègue.

Au lieu de créer une ambiance saine et productive, une coexistence amicale, il y avait l'élaboration de plans pour détruire le compagnon.

Naturellement, une société avec de tels employés ne va pas bien. Elle a de graves problèmes avec ses clients, avec la qualité, avec la logistique, avec la distribution dans tous les domaines.

Tant que la société présente une performance négative, compromettant les emplois, les postes de travail, les fonctions, les salaires, les employés sont occupés à combattre leurs pairs.

Ils cherchent les erreurs des autres plutôt que de corriger les leurs.

L'article conclut en indiquant qu'il est indispensable de mettre fin aux combats internes, parce qu'ils sont contagieux et atteignent tous.

Il rappelait, enfin, que l'ennemi présumé n'est pas dans la société. L'adversaire c'est le concurrent. Et il faut avoir de l'unité pour vaincre en qualité et grandir.

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 Bien que le cas abordé objective le profit, la croissance matérielle tout de suite nous nous souvenons des paroles de l'Ami Céleste: la  maison divisée ne subsistera pas.

Jésus, le Maître des maîtres, a établi des lignes d'action pour le bonheur de l'humanité.

Ils sont valables pour la vie, dans toutes ses nuances. Aussi pour les questions relatives au progrès et du bien-être de l'individu et de la collectivité.

Excellentes à tous les âges, celui qui suit les règles du Nazaréen atteindra la paix intérieure, la sérénité dans l'adversité et le bonheur.

Il sera un promoteur de paix là où il se trouve. En tant que professionnel, un collaborateur efficace, avec la préoccupation de  toujours faire mieux.

Celui qui met en priorité la bonne relation, la gentillesse et la collégialité. Prêt à aider la hiérarchie, les subordonnés ou les égaux, sans supplanter personne.

A la maison c'est celui qui sert, qui se préoccupe de l'autre, dans l'essai idéal de l'exercice de l'amour agape.

Dans la société, c'est celui qui agit pour le bien de tous, conscient que personne ne peut vivre seul.

Et que nous tous composons, dans cette maison appelée Terre, une seule famille qui doit s'unir sous les liens de l'amour.

 Rédaction du Moment Spirite, basée sur l'article intitulé O inimigo está lá fora, par Luiz Marins, publié dans le magazine Voe Trip, année 22, avril 2010 et sur le site internet www.marins.com.br et avec la citation du vésicule 25, chap.12 de l´ Évangile de Matthieu.

Le  13.06.2011.