Dans le passé, ce geste était assez courant au Brésil. Pourtant, la vie moderne, l'abandon de Dieu par les créatures, l'a fait presque disparaître.
Rare est la maison où cela se fait encore. Dans la campagne, où la simplicité de la vie se consort avec la foi, cela persiste encore.
Nous parlons de ce qui était une coutume dans de nombreuses familles brésiliennes.
Quand les enfants se lèvent le matin; quand ils allaient se coucher; quand ils saluaient les visiteurs, ils unissaient leurs mains et les étendaient vers les parents, les grands-parents, les oncles, les parrains, en leurs demandant:
La bénédiction, mon père!
La bénédiction, grand-mère!
La bénédiction, marraine!
Et ils enlaçaient les mains des petits avec les siennes en leur souhaitant:
Dieu te bénisse, mon fils!
Naturellement, par l'habitude, le geste est devenu presque mécanique.
Cela veut dire qu'assez souvent il était répété seulement par tradition, sans aucune implication émotionnelle.
De toute façon, la simple mention du nom de Dieu, dans une phrase, avec l'émission d'une bénédiction, avait sa valeur.
C'était le moment quand le petit, jouant avec un ballon ou dans la terre, courrait à la rencontre du nouvel arrivé pour lui dire, presque sans haleine:
La bénédiction, mon oncle!
Et il recevait la chaleur des mains géantes, autour des siennes.
Nous pouvons imaginer l'effet quand l'adulte, plein de nostalgie, d'amour, disait avec onction:
Dieu te bénisse, mon fils!
Comme Dieu nous manque dans nos maisons et dans nos vies.
Combien de perturbations, de malentendus, de disputes pourraient être diminués. Ou évités.
Combien d'inquiétude infantile, de comportements d'enfant gâté et d'entêtement pourraient être dilués, avec une formalité de bénédictions aux enfants.
Cela parce que le mot porte les vibrations de la personne qui les prononce. Ces vibrations enlacent l'être à qui elles sont adressées.
Nous pouvons imaginer nous, parents aimants, disant à notre fils: Dieu te bénisse, le combien des bénédictions nous lui adressons.
Nous pouvons supposer que, tant de fois le désir prononcé, nous le tenons enveloppé dans une aura de réconfort.
Les bénédictions de Dieu.
Si oubliées et si proches.
* * *
Vous, père ou mère, grand-père ou grand-mère, oncle ou tante, parrain ou marraine, qui aimez ce petit être que vous avez vu naître, que vous avez vu grandir, que vous voulez voir heureux et triomphant, pensez à cela!
Pensez à cela et commencez à utiliser le Dieu te bénisse, Dieu te garde, Dieu te protège, à plusieurs reprises.
Vous allez constater, après un certain temps, les avantages obtenus, qui se traduiront en moins de rébellions et d'entêtement, moins d'explosions de colère et d'égoïsme; plus de tendresse...
Essayez et vous comprendrez pourquoi les bénédictions de Dieu sont des vibrations inégalées.
Comme le soleil écarte le froid et illumine le monde, elles chaufferont le cœur de votre enfant, ainsi que le vôtre et nous serons tous plus heureux.
Avec les bénédictions de Dieu.
Rédaction du Moment Spirite.
Le 09.05.2011.