Momento Espírita
Curitiba, 06 de Julho de 2025
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ícone C’est le temps, c’est l’heure

Si tu as un compliment à faire,

C'est le moment.

N'attends pas que le vent de la mort

Fasse disparaître du sable de la vie

Le nom qui le mérite.

S'il y a un tort poignant à pardonner,

C'est le temps, c'est l'heure.

La rancune la plus profonde ne résiste pas

À un appel à bras ouverts.

*   *   *

Le poème d'Helena Kolody nous rappelle le temps présent.

Et si nous y réfléchissons bien, c'est le seul que nous ayons sous notre contrôle.

Ainsi, l'invitation est de laisser s'épanouir les bons sentiments quand ils surgissent. Ne les cachons pas, ne les laissons pas s'étouffer au milieu de tant d'interférences de notre for intérieur et du monde.

Qui sait, dans un mot amical, dans un compliment sincère, se trouve la force dont l'autre a besoin pour se relever, pour recommencer à croire en soi et avancer sans peur.

Celui qui complimente ne se fait pas plus petit que celui qui est complimenté. Souvent, l'orgueil prédominant en nous freine de telles expressions spontanées au nom d'une fausse auto-préservation.

Orgueil insensé. Celui qui complimente reconnaît humblement la grandeur hors de soi et en apprend.

Ce même orgueil nous empêche aussi, presque toujours, de pardonner ou même de demander pardon.

Et combien le processus de rompre avec la haine, d'avancer, est important.

Il ne s'agit pas nécessairement d'oublier, car dans de nombreux cas, la mémoire n'oubliera pas. Il s'agit d'un accord intime d'abandonner le mal de la vengeance et des pensées négatives.

Poursuivre la vie en portant de la rancune, c'est avancer plus lourd, en portant un poids qui ne nous appartient pas.

C'est pourquoi, c'est le temps, c'est l'heure. Ne remettons pas à demain.

Si nous avons besoin de demander pardon, rassemblons nos forces, prions et franchissons cette barrière intérieure.

Peu importe le retour de l'autre côté. Que nous soyons bien reçus ou non, que nous soyons écoutés. Ne mettons pas d'attentes sur l'autre.

La victoire sera dans notre propre mouvement, dans notre initiative, dans ce que nous avons dû laisser derrière nous pour être là, abandonnant toute vanité, toute arrogance, pour formuler la demande de pardon.

C'est le moment. Ne remettons pas à demain. Ne reportons pas la meilleure opportunité. N'attendons pas que le vent de la mort fasse disparaître du sable de la vie le nom qui le mérite...

Nous n'avons jamais été aussi vivants, aussi prêts à agir, à décider, qu'aujourd'hui.

*   *   *

Ni trop tôt, ni trop tard. Le présent est aujourd'hui.

Le passé est aux archives. L'avenir est une interrogation.

Le Maître Jésus Lui-même, percevant cette caractéristique humaine de ne pas vivre en son propre temps, a averti: Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.

Ce sont des avertissements pour que nous vivions le jour présent. Pour que nous soyons plus présents dans nos actes et décisions, évitant l'esclavage de certains automatismes du monde actuel.

Celui qui vit trop dans le passé ou dans le futur crée un présent agité et automatisé. Percevez cela.

Un présent où l'on n'a plus le temps de rien. Pourquoi donc?

Pourquoi sommes-nous si remplis d'engagements qui nous empêchent de profiter de la vraie vie? Qu'est-ce que nous fuyons?

Réfléchissons à cela.

Rappelons-nous: c'est le moment. C'est le temps, c'est l'heure.

Rédaction du Moment Spirite, basée sur le poème
 
Agora d'Helena Kolody, du livre Infinita sinfonia,
 éd. Insight et sur le chap.
Agora, não depois, du livre
 
Hora certa, par l'Esprit Emmanuel, psychographié par
Francisco Cândido Xavier, éd. GEEM.
Le 25.6.2025

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