L'un des plus grands cadeaux que l'astrophysique moderne nous ait offerts vient d'une scientifique américaine nommée Margaret Burbidge.

En 1957, elle publia un article démontrant que tous les atomes de notre corps - azote, fer, carbone - trouvent leur origine dans les fournaises cosmiques.

Ces éléments se forment dans le noyau des étoiles, qui les créent par fusion thermonucléaire.

Autrement dit, une étoile explose et disperse ces éléments, cette matière, dans un immense nuage gazeux, qui donnera naissance à la prochaine génération de systèmes stellaires, dont le nôtre fait partie.

Ainsi, toute matière présente sur notre planète, y compris notre corps, est faite du même matériau : la poussière d'étoiles.

Alors, lorsque nous contemplons une belle nuit étoilée et que nous nous sentons petits face à tant de grandeur, pensons ceci :

L'Univers est vivant en moi. Je fais partie de ce tout et je me sens immense.

Nous ne parlons pas ici d'un sentiment de vanité ou d'orgueil qui nous élèverait au-dessus de ce que nous sommes réellement. Nous parlons d'un sentiment d'appartenance, d'un véritable honneur d'être un part de quelque chose d'aussi sublime.

Nous sommes bien poussière d'étoiles, car notre enveloppe corporelle partage les mêmes éléments que Sirius, Aldébaran et notre indispensable Soleil.

Mais nous sommes aussi principe spirituel.

Dieu, l'Intelligence Suprême, ne pourrait régner uniquement sur la matière brute. Ainsi, dans Son Univers parfait, en point d'orgue de Sa Création, Il a conçu l'Esprit.

L'être intelligent de la Création, qui accomplit sa saga évolutive à travers les étoiles, traversant d'innombrables expériences dans des corps matériels, jusqu'à ce qu'il soit pleinement purifié.

Ainsi, les constellations sont aussi des demeures temporaires, des lieux d'apprentissage, où nous mûrissons nos sentiments, où nous apprenons à nous aimer, à aimer notre prochain et le Créateur.

Prenons alors conscience de notre immense privilège. Percevons la sublimité de ce qui nous entoure, même si ce n'est encore que partiellement.

Peut-être commencerons-nous à comprendre l'importance de nous connecter plus intensément à tout cela.

Lorsque nous parlons de prière, nous ne faisons pas référence à une ancienne pratique extérieure de répétition de mots ou de supplication insistante.

Pensons plutôt à la prière comme à une connexion avec l'essence de l'Univers, qui est là dehors, mais aussi à l'intérieur de chacun de nous.

Méditer, faire taire l'âme, se laisser émerveiller par les beautés qui nous entourent, sont des moyens efficaces de maintenir ce lien avec le tout.

Parfois, les exigences urgentes de la survie matérielle nous font perdre ce contact, nous déconnectent de notre intimité divine.

Que nous puissions nous souvenir, chaque jour, de notre essence, de qui nous sommes, de notre origine. Et que cela nous donne des forces, que cela nous permette de rester convaincus que nous sommes grands et que notre destinée est grandiose.

La prochaine fois que nous observerons le ciel rempli de points lumineux, la prochaine fois que nous entendrons parler de milliards, de trillions ou de dimensions inimaginables, pensons ceci :

Je fais partie de tout cela ! Ma vie n'est pas, et ne sera pas, vécue en vain.

Rédaction du Moment Spirite
Le 12.5.2025