Momento Espírita
Curitiba, 21 de Novembro de 2024
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ícone Souvenirs d’enfance

Mon grand-père, avec ses sept décennies de vie, est une source inépuisable d'histoires. Il aurait dû être écrivain.

Lorsque nous parlons de sa vie, il aime évoquer ses années d'enfance en tant que garçon pauvre à l'intérieur de l'état du Rio Grande do Sul, au sud du Brésil.

Il raconte qu'il jouait dans la rue avec d'autres garçons jusqu'à la tombée de la nuit et que les lumières des lampadaires rivalisaient avec celles des étoiles.

Ils jouaient avec des billes, se roulaient dans des ravins et faisaient la course pour voir qui était le plus rapide.

Il se souvient que l'un de ses jeux préférés consistait à grimper sur un poirier situé derrière sa maison et à se faire passer pour un reporter de la station de radio locale qui rapportait les dernières nouvelles.

Des nouvelles du garçon qui s'est écorché le genou en tombant de son nouveau vélo, de l'autre qui a gagné une petite voiture, de la victoire de son équipe au football la veille.

À la fin de vacances, lorsque le professeur demandait une rédaction sur ce que chacun avait fait pendant la période, la sienne était toujours la plus audacieuse.

 Lorsqu'il la lisait en classe, on le traitait de menteur. Confiant, il argumentait : Tout est vrai. Vous avez voyagé avec vos parents, vos grands-parents, en bus, en voiture, en avion.

J'ai fait les voyages les plus longs et le plus intéressants, en plongeant mon esprit dans les livres de la bibliothèque publique. J'ai voyagé à travers l'Europe.

Je suis allé au Japon. J'ai escaladé le Kilimandjaro, et encore l'Everest et notre Pico da Bandeira. J'ai voyagé avec mon imagination et c'étaient les itinéraires les plus passionnants.

L'autre jour, il a découvert sur Internet une vidéo montrant des garçons angolais se produisant dans un spectacle. La scène est un terrain, avec des maisons et des arbres tout autour. Trois d'entre eux chantent devant des microphones faits de bambou et de bouteilles.

Deux guitaristes avec leurs puissants instruments faits des mêmes matériaux s'engagent dans l'exécution de la mélodie.

Un autre garçon joue du clavier, qui n'est rien d'autre qu'un morceau de bois élaboré que ses doigts agiles actionnent comme s'il y avait des touches. Il porte des lunettes noires et imite les mouvements d'un grand artiste.

Le batteur n'est pas moins spectaculaire dans sa performance. Deux petits bâtons imitent les baguettes de tambour qui battent, au rythme de la musique, dans des pots en plastique de différentes tailles et hauteurs.

Les filles dansent, dans une chorégraphie intéressante et bien répétée.

Et tout est enregistré sur une caméra, qui dispose d'un trépied et même d'un levier pour pouvoir la déplacer d'un côté à l'autre, afin de capturer les angles les plus intéressants.

Le caméraman fait de son mieux, fixant un angle ici, un autre là. Zoomant.

Impressionnant ! Les plus petits détails observés tandis que la chanson qui parle de la flamme qui existe dans chaque âme est jouée.

Elle parle des âmes éclairées et des âmes effacées, de l'Esprit qui apporte le feu capable d'allumer la flamme.

Et elle invite chacun à allumer sa flamme et à la porter dans l'obscurité à la recherche des perdus, des blessés, de ceux qui sont sans espoir.

Exposez votre flamme, éclairez le monde. C'est l'invitation, que le public ravi applaudit et gesticule, assis sur le sol en terre battue.

Cela a fait pleurer mon grand-père, qui a commenté : Pendant que l'enfance rêve si haut, des hommes extraordinaires continueront à construire le monde bon et pacifique que nous désirons tous.

Rédaction du Moment Spirite
Le 23.5.2022.

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