Momento Espírita
Curitiba, 23 de Novembro de 2024
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ícone La nostalgie n’a pas d’heure

Quand le bateau de la relation matrimoniale commence à présenter des difficultés, menace de chavirer, en général, les enfants s’en rendent compte.

Bien que les parents cherchent à le cacher en ayant de longues discussions loin d’eux, le climat de malaise du couple se ressent.

Même les bébés s’aperçoivent que la psychosphère conjugale a cessé d’émettre des vibrations d’amour et d’harmonie. Et comme ils ne disposent pas de la parole pour s'exprimer, ils se mettent à manifester un manque de tranquillité dans leur sommeil, ils gémissent sans cause évidente, ce qui peut se traduire par de la fièvre ou des infections.

Les jeunes enfants observent et voyant sortir rapidement un des conjoints pour se rendre au travail, ils demandent : Tu ne vas pas donner un bisou à maman ?

Et quand les lèvres se posent en hâte sur le visage, ils insistent : Pas comme ça. Un vrai baiser. Un baiser d’amour.

S’il y a des grands-parents, un oncle ou une tante à proximité, il n’est pas rare qu’ils soient surpris par des questions comme : Je peux aller chez toi ? Je peux rester avec toi ?

Ce qui démontre une inquiétude quant à leur avenir. Si papa et maman se séparent, où irons-nous ?

Et en l’absence de parents proches, les petits posent les mêmes questions aux amis ou aux voisins, dans l’espoir d’avoir affectivement un port assuré.

Finalement, quand la relation se décompose et que l’un des conjoints quitte le foyer, au bilan des émotions, c’est le sentiment de perte irréparable qui s’en trouve accentué.

Chez les adolescents, les réactions sont les plus diverses en fonction de l’intensité des liens affectifs et de comment ils interprètent cette désunion. Certains se sentent littéralement trahis, d’autres abandonnés, méprisés.

Selon les raisons de la séparation, la question devient encore plus sensible.

Naturellement, si le couple découvre qu’il ne peut plus vivre sous le même toit, en partageant les difficultés et l’affection, il cherche le moyen d’appréhender cette situation du mieux possible.

Néanmoins, il est préférable de trouver des alternatives avant la séparation pure et simple. Il est important qu’ils se demandent ce qui les a amenés à s’unir et qu’ils parlent de l'éventualité d’investir dans la continuité du contrat matrimonial.

N’y aurait-il pas des ajustements à faire qui permettront le mûrissement de la relation et en conséquence arrondir les angles ?

Mais si le chemin de la séparation est inévitable, que les enfants ne soient pas oubliés. C’est la partie la plus noble et la plus précieuse de l’inventaire, au moment de décider qui restera avec qui, dans quelles conditions.

Qu’au nom de la rancœur, on ne crée pas d’obstacles à la relation avec eux, que l’on ne crée pas de plus grandes entraves.

Garde partagée, ajustements définis de manière consensuelle ou non, les enfants sont les bijoux qui ont besoin d’être préservés de plus grands préjudices à ce moment-là.

Nous nous souvenons d’une petite fille de trois ans qui, voyant son papa quitter le foyer, a rapidement appris à faire son numéro de téléphone pour lui dire : Papa, tu me manques.

Et, quand il lui disait : D’accord, mon amour. Demain, je passe pour t’embrasser, il entendait alors sa voix insistante : Papa, tu me manques, maintenant !

Qui peut commander la nostalgie qui est la manifestation de l’amour qui désire celui qu’on aime près de soi ?

Pensons-y. Et, face à une décision aussi importante n’oublions pas les enfants, pensons à eux avant les délibérations du partage des biens, les valeurs monétaires et tous les autres détails.

Les enfants - trésor de nos vies. Pensons à eux !

Rédaction du Moment Spirite.
Traduction réalisée dans le respect des « Rectifications orthographiques du français en 1990 » de l’Académie française (
http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf). NdT
Traduction : Gootjes Irène
Le 20.1.2017.

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