Qui d’entre nous n’aimerait pas que la vie se déroule comme un long fleuve tranquille où la barque de notre existence sillonnerait des eaux calmes et sereines ?

Nous vivons dans l’espoir de ne pas voir surgir de conflits, de difficultés ni que des douleurs ne viennent entraver notre marche.

Or vivre c’est beaucoup plus que de voir le temps passer, ou attendre que la vieillesse arrive et que la mort mette fin à la vie du corps physique.

Chaque fois que nous naissons, chaque fois que nous nous revêtons d’un corps de chair, se présente à nous le défi de nouveaux apprentissages.

Tel est l’objet de la Divinité à notre égard : que le corps physique soit une source de progrès pour notre âme.

Alors, naturellement, notre voyage terrestre sera fait de jours plus amers.

De moments où le poids à porter sur nos épaules sera plus lourd et les problèmes seront plus complexes.

Nous vivrons des heures agitées où nos valeurs, notre persévérance et notre foi seront mises à l’épreuve.

Des situations aux conséquences majeures surgiront exigeant de nous que nous développions des capacités morales dont nous ne disposions pas ou que nous n’imaginions pas posséder.

Il y aura des heures où l’épreuve sera plus pénible, où nous serons confrontés à nos limites morales, où nous serons poussés au bout de nos capacités.

Or rien de tout cela ne serait sans le consentement de la Divinité. Sans la science de la Providence divine.

Dieu a la pleine connaissance de tout ce qui nous arrive.

Et de tout cela, rien n’est inutile ni dénué de raison, même si à cet instant nous ne sommes pas en mesure d’en comprendre les objectifs.

Contrairement à l’adage populaire, nous pouvons dire que Dieu écrit droit avec des lignes droites.

C’est nous qui parfois sommes myopes, car nous ne parvenons pas à voir l’amour et la sagesse de ses desseins.

Ainsi, si les jours se présentent comme de véritables défis, c’est la bonté de Dieu qui nous offre une chance d’apprentissage.

Pour certains, le défi tient à surmonter le retour d’un être cher à la patrie spirituelle en laissant les regrets d’une immense absence.

Pour d’autres, c’est la douleur, la maladie, les difformités, les limitations physiques qui surviennent inopinément, provoquant des déséquilibres au quotidien.

Pour beaucoup, c’est la famille qui se sépare du fait de l’inconstance de certains, des absurdités commises par d’autres qui détruisent les relations de joie et de fraternité.

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Ainsi va notre marche. Faite de défis et de leçons.

Quand elles nous arrivent sous la forme de douleur ou de nostalgie, de maladie ou d’un manque quel qu’il soit, c’est toujours une invitation à apprendre.

Remplissons-nous de courage et habillons-nous de foi. Affrontons ce qui nous arrive avec la sérénité de ceux qui comprennent que les défis sont nécessaires au progrès moral.

Et n’oublions pas que Jésus, le Bon Berger, sera toujours là pour nous soutenir tous, les fatigués et les affligés, dans le giron de son amour.

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Les défis existentiels font partie de la vie. Sans eux, l’homme serait détruit par la paralysie de la volonté, des membres, des aspirations, qui se transformeraient en acceptation maladive des niveaux inférieurs du stade de l’évolution.

Être enrichi par la lumière du discernement élevé est la finalité essentielle de la vie.

Rédaction du Moment Spirite, avec les pensées de la fin du chapitre 11, du livre Vida : desafios e soluções, par l'Esprit Joanna de Ângelis, psychographie de Divaldo Pereira Franco, ed. LEAL.
Le  29.9.2015.
Traduction réalisée dans le respect des « Rectifications orthographiques du français en 1990 » de l’Académie française (http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf). NdT
Révisé par Irène Gootjes.
Le 27.7.2017

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