Momento Espírita
Curitiba, 29 de Março de 2024
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ícone Mon prochain, mon frère (audio)

On dit qu'un moine et ses disciples descendirent une route, et quand ils ont traversé un pont sur une rivière, ils ont remarqué un scorpion qui était emporté par le courant.

Rapidement, le moine entra dans l'eau et récupéra le petit animal, qui était sur le point de se noyer.

Cependant, en essayant de le sortir de l'eau, le scorpion piqua le moine et, à cause de la douleur, le moine le laissa tomber de nouveau dans la rivière.

Sans se décourager, le moine courru jusqu’au rivage, pris une branche d'arbre et de nouveau entra dans la rivière, recueillit le scorpion et le sauva.

Ensuite il rejoignit de nouveau  les disciples, qui avaient tous suivi la scène et regardaient maintenant le moine, tous effrayés et perplexes.

Un des disciples, extériorisant la curiosité de l'ensemble du groupe,  déclara: Maître, vous devez éprouver une grande douleur!

Oui, répondit le maître, mesuré comme d'habitude.

Indigné, l'apprenti poursuit: Alors pourquoi êtes-vous retourné pour sauver cet animal venimeux et mauvais? Vous auriez du le laisser se noyer!  Regardez comment il a répondu à votre aide ! Il a piqué la main qui l'a sauvé ! Il ne mérite pas votre compassion !

Le maître, serein et doux, déclara au groupe: Le scorpion a agi selon sa nature et moi en accord avec la mienne.

*   *   *

Dès la naissance, nous sommes tous inclus dans la société, nous créons des liens de famille et peu à peu nous assumons nos rôles.

Nous sommes pères, fils, frères, oncles, cousins, neveux et nièces. En outre, patrons, employés, volontaires, fournisseurs de service, professionnels.

Ces relations ne sont pas toujours libres de querelles, de désaccords, de chagrins, de déceptions.

Ceux qui cherchent à exercer  une vie sociale féconde, tombent souvent dans le piège de vouloir modifier les autres selon leur propre façon de comprendre le monde.

Nous espérons, pour le bien de la relation, que l'autre fasse les ajustements moraux nécessaires, car il est celui qui demeure dans l'erreur. Nous espérons toujours que l'autre se modifie, afin que, peut-être, nous puissions faire quelques ajustements.

Cependant, nous devons nous rappeler que nous sommes tous des Esprits immortels à la recherche d'élévation intellect et morale.

Les erreurs signalées à l'autre, avec une telle véhémence, sont peut être enregistrées en nous-mêmes de manière plus prononcée, et ainsi nous les détectons chez les autres plus facilement.

Par ailleurs, nous sommes tous des marcheurs du progrès et avons nos parcelles d'erreurs et de réussites. Celui qui nous blesse et que notre cœur a difficile à pardonner, est aussi susceptible de se méprende comme nous.

Chacun agit selon ses préceptes moraux. La seule certitude que nous ayons est que nous ne possédons pas la vérité.

Nous sommes plutôt en quête de la vérité à travers Jésus, qui a eu l'occasion de dire: Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.

En cas de doute, essayons de suivre les recommandations du Christ, qui nous suggère de ne pas juger notre prochain, de pardonner soixante-dix fois sept fois, que nous prions, que nous veillions, pas pour l'autre, mais pour nous-mêmes.

Rédaction du Moment Spirite avec
conte original d'auteur ignoré.
Le 13.3.2019.

 

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