Momento Espírita
Curitiba, 19 de Abril de 2024
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ícone Un petit rayon de soleil dans l’obscurité d’une pièce

Une mère est un peu de soleil dans l’obscurité d’une pièce..., a dit un jour un poète inspiré pour rendre hommage à cette figure incomparable que le Créateur a choisie pour nous recevoir sur la terre.

Il y a encore tant d’obscurité dans les chambres de nos âmes... qu’un peu de soleil est une vraie clairière d’espoir.

Les incertitudes sont si nombreuses, il y a tant de peurs, tant de haine, tant de vices… à minuit qu’on croirait que l’horloge se fige.

Le temps des ténèbres semble passer lentement... ou ne pas passer.

Certains abandonnent tout, mais ils découvrent plus tard qu’il est impossible d’échapper à eux-mêmes, et l’ombre demeure... continue...

Mais Dieu ne désire pas l'obscurité, d’ailleurs, pour lui, elle n’est que la lumière qui n’est pas encore - ce qui sera lumen.

C’est pour cela qu’il a envoyé au monde les mères… Doux rayons du soleil dans la brume de nos vies.

L’amour de la mère, de la vraie mère, est celui qui se rapproche le plus de l’amour du Créateur, c’est pourquoi il est si luminescent.

En premier lieu, il reçoit, il accueille - qui que ce soit sans juger, sans interroger, sans mesurer ses efforts.

Cet amour soutient, n’abandonne pas, prend soin, regarde, allaite, protège.

Plus tard, il oriente, éduque, guide, enseigne.

Souvent, il secourt, veille, encourage.

Et tandis qu’il le faire sans rien demander en échange, il montre au monde comment on doit aimer.

En plus d’illuminer, le rayon du soleil provoque en chacun la volonté d’être lumière, comme pour nous rappeler que nous sommes faits pour briller, ou fait pour aimer.

Après l’expérience de la maternité, on n’est plus jamais la même.

On a l’occasion de vivre l’amour à un degré tout à fait charmant.

Plusieurs siècles de haine disparaissent à travers la maternité bien vécue.

Les peines millénaires perdent de leur force jour après jour par la dimension morale de ce type d’amour, un amour sans retour qui ne s’oublie jamais.

Même en vivant de nombreuses vies, on se souviendra toujours de celle qui est aujourd’hui notre mère dévouée. Ce sont des amours qui sont inscrits sur les écrans de l’âme, comme la peinture des grands artistes que l’on n’oubliera jamais.

Ce sont des photographies prises avec le cœur et que nous collectionnons à travers les siècles et, plus d’albums de mères nous avons, plus reconnaissants nous sommes à la vie, au Créateur.

Une mère est un petit rayon de soleil dans l’obscurité d’une chambre.

Et celle qui n’étreint pas cette mission avec la gravité et la passion qu’elle mérite perd une chance inestimable dans son existence.

Elle rate l’occasion de servir le monde comme le Christ l’a si bien servi, sans intérêts, sans égoïsme, sans le moindre orgueil.

Porter quelqu’un dans ses bras, quand cet être ne sait pas encore marcher, est un geste grandiose, est un geste divin. C’est symbolique aussi.

Il symbolise l’amour de ce qui est plus grand en portant un plus petit, sans le mépriser, sans l’humilier, mais en l’aidant et ensuite, au moment venu, en lui apprenant à marcher tout seul.

Jésus a fait cela avec nous. Jésus est le frère aîné, en même temps le père et la mère par l’expérience et l’assurance qu’il transmet.

Il est encore avec nous et sourit ému chaque fois qu’il perçoit la grandeur de l’amour dans le cœur d’une maman dans le monde.

Rédaction du Moment Spirite.
Traduction réalisée dans le respect des « Rectifications orthographiques du français en 1990 » de l’Académie française (
http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf). NdT
Traduction : Gootjes Irène
Le 9.6.2017.

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