Momento Espírita
Curitiba, 29 de Março de 2024
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ícone Le premier écologiste

L’écologie est une science qui étudie la relation entre les êtres vivants et leur environnement. Le terme a été utilisé pour la première fois en 1869 par le scientifique allemand Ernst Haeckel.

Or dans le message des Évangiles, nous trouvons l’écologiste le plus remarquable qui soit. Bien avant que les hommes ne se soucient de leur demeure terrestre avec les questions écologiques, le sage Galiléen démontra comment vivre de manière saine et en interaction avec l’environnement.

Né dans une étable, un bœuf et un âne partageaient l’espace avec lui.

Son premier berceau fut improvisé dans une mangeoire où ses parents mirent du foin réservé aux animaux.

Ses premiers visiteurs furent des hommes qui gardaient les moutons dans les prés.

Il commença sa mission divine en s’identifiant, comme le disent les écritures, dans les eaux du fleuve Jourdain.

Quoique fréquentant les synagogues et le temple à Jérusalem, ce fut à l’autel de la nature qu’il tissa ses plus belles considérations concernant le royaume qu’il était venu implanter dans le cœur des hommes.

En haut d’une colline, il prononça le poème des Béatitudes qui n’a jamais été égalé.

Au puits de Jacob, en Samarie, il s’est servi du précieux liquide pour faire une analogie et a offert l’eau vive qui désaltère pour toujours.

En parlant de foi, il l’a comparée au minuscule grain de moutarde qui, une fois planté, se transforme en arbre feuillu où l’on voit s’abriter les oiseaux.

Pour inciter à l’humilité, il a déclamé des vers concernant les lys des champs qui ne tissent ni ne filent, mais qui s’habillent en plus grande pompe que le grand roi Salomon.

Pour enseigner la confiance en la Providence divine, il s’est rapporté aux oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne récoltent, mais à qui le Père fournit de la nourriture au quotidien.

Au milieu de la tempête qui terrorisait ses compagnons, il se leva et parla aux vents, ordonnant aux Esprits qui agissent sur la nature d’arrêter leur action.

Il se compara à une vigne et ses disciples aux rameaux, lui-même distribuant la sève pour les nourrir.

Il s’est dit être une branche verte qui pousse, donne des fleurs et fructifie. Démontrant la connaissance intrinsèque de sa tâche, il s’est offert en bon berger qui donne sa vie pour celle de ses brebis, contrairement au mercenaire qui fuit devant le danger.

Il leur raconta l’histoire de la brebis égarée, tandis que les autres au nombre de quatre-vingt-dix-neuf étaient en sécurité dans la bergerie. Il leur parla de sa joie de pouvoir la porter sur ses épaules une fois qu’il l’eût retrouvée.

Après avoir vécu et grandi dans un atelier de charpentier, pris d’agonie, il livra son âme au Seigneur de la vie cloué à un madrier.

*   *   *

Jésus écologiste. Jésus, amoureux de la nature. Puis resurgissant dans la matinée du dimanche, il attendit dans le jardin et se fit reconnaître à Marie Madeleine.

Et en pleine nature, au milieu d’une assemblée de cinq-cents disciples, il s’est élevé et a disparu aux yeux des hommes pénétrant dans le royaume du Père en nous laissant la leçon d’amour à notre prochain et à la nature.

Une nature qu’il nous a enseigné à apprécier dans ses détails, à prêter attention aux choses qui semblent insignifiantes, mais qui intègrent l’environnement dans lequel nous évoluons et où nous vivons.

Jésus, modèle et guide. Écologiste de première grandeur.

Rédaction du Moment Spirite.
Traduction réalisée dans le respect des
« Rectifications orthographiques du français en 1990 » de l’Académie française
(
http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf). NdT
Traduction : Gootjes Irène
Le 6.6.2017.

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