Momento Espírita
Curitiba, 28 de Março de 2024
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ícone L’enfant

Dans tout ce qui nous entoure dans la vie, il est un bien parmi les plus précieux que Dieu nous ait offert, c’est la présence de l’enfant.

Il a le don spécial de donner grâce à tout avec une saveur particulière. Il se contente de si peu : une promenade, un coucher de soleil, un sac de popcorn.

L’enfant a la prétention de croire que le monde lui appartient. C’est son arbre, son ballon, son volant, mais aussi son oiseau, son jardin. La voiture de son papa et le rouge à lèvres de sa maman sont également les siens.

Un enfant nait avec une lueur angélique dans les yeux et même en grandissant, il garde un halo de lumière suffisant pour captiver notre cœur, qu’il patauge dans la boue, qu’il pleure de toutes ses forces, pousse des cris ou se promène dans la maison en paradant avec les meilleurs vêtements et les chaussures de sa mère ou de son père.

Il peut déborder de tendresse et sembler faire preuve d’une grande ingénuité au point d’épuiser notre capacité à répondre à ses questions.

Quand il joue, il fait tout un tas de bruits qui nous mettent les nerfs à vif.

Si on le réprimande, il reste tranquille, fait la moue, nous caresse de ses pleurs, mais garde cette lueur angélique dans les yeux.

C’est l’innocence sur la terre, la beauté qui fait des culbutes, mais aussi la plus douce expression de l’amour maternel quand il caresse et fait dormir sa peluche ou sa poupée.

Quand Dieu le crée, il utilise une partie de la matière première de nombreuses créatures. Il emploie le gazouillis de la grive et les bonds de la sauterelle, la curiosité et la douceur du chat, la légèreté de l’antilope et l’obstination du petit mulet.

Il aime les nouvelles chaussures, les crèmes glacées, les jouets, l’école maternelle, les copains et courir après les pigeons et le chaton.

Il aime les livres à colorier, les leçons de danse, jouer au ballon et faire du patin.

Mais aussi la plage, le soleil, la mer, les vacances, la lune et les étoiles.

Il n’aime pas qu’on lui peigne les cheveux et c’est l’être le plus occupé du monde quand vient l’heure d’aller au lit parce qu’il a toujours quelque chose à terminer qu’il n’a pas encore commencé.

Nul ne nous donne plus d’afflictions, de joie, de contrariétés, de satisfaction ou de fierté légitime qu’un enfant.

Il peut mettre en désordre nos documents de travail, nos cheveux et nos vêtements. Sans cesse, il nous demande du temps pour nous faire partager ses jeux et comme son imagination est fertile !

Parfois, on pourrait croire à une calamité qui nous désespère presque par tous les bruits et toutes les bêtises qu’il fait.

Mais quand nous pensons que nos espoirs et nos désirs sont sur le point de s’effondrer, quand le monde semble se fermer à nous ; quand nous en venons à penser que nous sommes à deux pas d’échouer, il nous convertit en majestés, lorsqu’il vient s’assoir sur nos genoux, passe son petit bras autour de notre cou et réclame un secret à l’oreille, puis nous dit : Je t’aime !  

*   *   *

Les enfants sont comme des miroirs. En présence de l’amour, ils reflètent l’amour. Quand l’amour est absent, ils n’ont rien à refléter.

Nous avons de graves responsabilités vis-à-vis de ces Esprits qui nous ont été confiées par Dieu, notre Père.

En tant que parents, il est de notre devoir de les guider pour qu’ils prennent les chemins du bien, il nous appartient de leur parler de responsabilités et des objectifs de la vie.

Pensons-y.

 

Rédaction du Momento Espírita, basé sur le texte  Que é uma menina?
de Juan Alfonso Astiazarán,du livre
Um presente especial,
de Roger Patrón Luján, ed. Aquarian.
Traduction réalisée dans le respect des « Rectifications
orthographiques du français en 1990 » de l’Académie française
(
http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf). NdT.
Traduction réalisée par Irène Gootjes.
Le 11.5.2015.

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