Momento Espírita
Curitiba, 29 de Março de 2024
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ícone La Lumière

Il n’avait pas d’ombres. Il était lumière. Il est apparu dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reconnu.

Il a brillé dans l’obscurité, mais ceux qui perçurent sa clarté ne cherchèrent qu’à voiler la lumière qu’il répandait.

Il n’avait pas d’ombres parce qu’il était parfait. Aucun trait d’infériorité ne souillait sa personnalité. Avant que la Terre ne laisse échapper son premier souffle en tant que planète propice à la vie, il existait déjà.

Pour autant nombreux furent ceux qui le prirent pour l’incréé et le confondirent même avec Dieu. Mais lui, toujours correct, établit clairement dès le début : Je suis venu pour faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Il n’avait pas d’ombres. Aucun tort ne pouvait entacher son Esprit.

Il pouvait donc faire cette invitation : Venez, suivez-moi.

Seigneur du monde, berger d’un troupeau d’âmes incultes, couvertes d’erreurs et de vices moraux, il est venu pour les guider.

Cependant, tous n’ont pas entendu sa voix ou ont bien voulu le suivre à l’époque.

Par conséquent, il ne cesse de lancer son appel insistant en annonçant les béatitudes du Royaume du Père.

Il était la lumière. Ceux qui ne voulait que propager son ombre, l´ont persécuté, ont inventé des calomnies, ont engendré la médisance.

Il répondait avec amour. Partout où il passait, il laissait des empreintes lumineuses pour que ceux qui viendraient après lui, au fil du temps et des vies, puissent le suivre quand ils le voudraient ou dès qu’ils pourraient comprendre son message.

Du fait de son autorité parce qu’il faisait ce qu’il recommandait, il pouvait s’adresser aux Esprits perturbés et malheureux et les arracher de leur folie.

Son message était celui de la paix : C’est ma paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne.

Seigneur des étoiles, il n’a pas amassé des biens périssables, mais a préféré conquérir les cœurs pour les élever au Royaume de Dieu.

Tel le santal qui parfume la hache qui le frappe, il donnait l’arôme de sa paix à celui qui le blessait.

De sorte que cet être qui en était imprégné jamais plus ne l’oubliait, et au passage de la poussière du temps finissait par se rendre à lui.

Doux comme la colombe, il ne cédait jamais à la violence et répondait par la dignité de sa conduite.

Au soldat qui le gifla, il demanda sans crainte : Si j’ai dit quelque chose de mal, montre-moi mon erreur. Mais si ce que j’ai dit est juste, pourquoi me frappes-tu ?

Et à l’heure sonnée, quand l’agneau fut conduit à l’autel de l’holocauste, il se livra sans réagir.

Seul, il fit face au jugement arbitraire des individus insignifiants qui détenaient le pouvoir trompeur et temporaire : Annas, Caïphe, Pilate.

Lui, le Seigneur du Monde se soumettait à la piètre justice des hommes, enseignant par là que l’exemple parle plus fort que les mots.

Lui qui était la lumière, il brille et espère encore à ce jour.

Il attend que ses brebis répondent à son appel, qu’elles reconnaissent sa voix et découvrent qu’avec lui il n’y aura plus de nuits pleines de solitude et d’amertume.

Avec lui, il n’y aura pas de soif de justice parce qu’il est l’eau vive qui désaltère toujours.

Avec lui, il n’y aura pas de manque, car il est la plénitude.

C’est Jésus, le Fils de Dieu, le Bon Pasteur de nos âmes.

C’est l’Envoyé, le Messie attendu dans le temps et annoncé depuis des siècles par la voix des prophètes.

Écoutons-le. Suivons-le. Il est la Lumière, le Chemin, la Vie...

 

Rédaction  du Momento Espírita.
Traduction  réalisée dans le respect des « Rectifications orthographiques

du français en 1990 » de l’Académie française
(http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf).
NdT
Traduction réalisée par Diva Schultz. Révisé par Irène Gootjes.
Le 11.5.2015.

 

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